Portée par la Faculté des arts de l'Université de Strasbourg, la manifestation culturelle Hémisphères vodous se tiendra dans la ville de Strasbourg du 10 janvier au 10 février 2014. Les étudiants de la composante ont organisé des expositions d’art contemporain, des spectacles vivants et des conférences comme un parcours à travers la capitale alsacienne.
Mardi 7 janvier, 10h, à la salle Conrath de l’hôtel de ville de Strasbourg. Une série de moulages de crânes plantés sur des piques ou suspendus à des potences m’accueille et me met dans l’ambiance. Je viens assister à l’installation d’une des expositions qui se déroulera dans le cadre de la manifestation Hémisphères vodous. Thibault Honoré, chercheur à la Faculté des arts et commissaire général des expositions, est là avec quelques étudiants de la composante pour poursuivre l’installation des œuvres de différents artistes dans un lieu reconfiguré pour l’occasion. « Les étudiants ont dû penser un nouveau système d’accrochage ici car nous ne devions utiliser ni clou, ni vis, ni adhésif pour suspendre les œuvres. Ils ont donc construit des socles, des potences, pour mettre les créations en valeur », explique Thibault Honoré. À la galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch, la veille, d’autres étudiants, armés de mètre laser, de crayons et de marteaux, s’évertuaient à prendre les bonnes mesures pour fixer les compositions.
Initiation aux métiers de l’exposition
En tout, 49 étudiants de la Faculté des arts travaillent sur ce projet depuis novembre 2013. Issus de différents niveaux (L3, M1 et M2) et de diverses formations (arts plastiques, design, multimédia, arts du spectacle, musique, critique-essais), ils ont tous mis la main à la pâte d’une manière ou d’une autre. Pendant que les uns rédigeaient les textes de présentation des artistes et le dossier de presse, les autres mettaient en place le site web, la communication visuelle, avant de monter les expositions. Pendant la manifestation, ils assureront la surveillance des salles et la médiation culturelle.
Les propositions développées au sein d’Hémisphères vodous du 10 janvier au 10 février 2014 prendront la forme d’expositions d’art contemporain – peintures, photographies, sculptures, dessins, vidéos, etc. – de spectacles vivants et de conférences organisés et coordonnés par la Faculté des arts de l’Université de Strasbourg et ses partenaires culturels et politiques locaux.
Un autre regard sur le vodou
Ce cheminement de lieux en lieux (11 au total), d’expositions en débats, se veut autant de réflexions portées sur les relations qu’entretient l’art contemporain avec le vodou. « Avec Hémisphères vodous, nous souhaitons offrir un regard autre, quoi que complémentaire à celui proposé par le musée vodou qui a ouvert ses portes fin novembre dans l’ancien château d’eau, rue de Koenigshoffen à Strasbourg. L’objectif est de faire découvrir une dimension de l’art contemporain résolument tournée vers le partage et la découverte de nouvelles identités culturelles », confie Thibault Honoré.
Cette manifestation permettra aussi de soutenir de jeunes artistes locaux – dont une étudiante (Ainaz Nosrat) et deux diplômées (Aude Baguet et Juliana Villela De Andrade) de la Faculté des arts – en les exposant au côté de figures de la scène artistique internationale.
Floriane Andrey
Les Ateliers culturels proposés par le Service universitaire d'action culturelle (Suac) démarrent leur campagne d'inscription pour le second semestre 2013-2014. Il reste des places disponibles pour tous les ateliers proposés.
Cette année encore, la programmation est dense et diversifiée avec pas moins de six ateliers :
Ouverts à tous les étudiants de l'université, ils permettent l'espace de 30 heures de découvrir une pratique artistique. Encadré par un doctorant spécialiste, chaque atelier est une expérience unique où chacun trouve sa place et peut apporter sa pierre à l'édifice. C'est de cette transversalité que les Ateliers culturels tirent leur force. Votre choix est fait ? Rendez-vous dès maintenant sur www.culture.unistra.fr pour retrouver toutes les informations concernant les ateliers mais aussi pour procéder à votre inscription en ligne. Cerise sur le gâteau, la participation à un atelier culturel permet de valider trois crédits ECTS dans l'UE optionnelle pour les étudiants de deuxième et troisième année de licence.
Comment le web accompagne-t-il les médecins aujourd’hui ? Qu’est ce que le web apportera à la médecine dans un futur proche ? Du point de vue des enfants, le médecin semble avoir deux visages : celui du héros que l’on veut incarner et celui de l’homme effrayant qu’il faut fuir. Heureusement, certains sites dédiés visent justement à démystifier ces légendes et pourquoi pas, créer des vocations. La médecine quant à elle ne cesse d’évoluer, certaines pratiques à la pointe de la technologie sont même aujourd’hui sur le web. Le e-learning et le e-training à destination des futurs professionnels font leur apparition sur la toile. A quand les cyber-médecins ?
Pour aller plus loin dans l’exploration de l’espace sonore de l’amphithéâtre Cavaillès, le Service universitaire de l’action culturelle, associé à Radio en construction et Le Bruit qu’ça coûte, propose de participer à l’élaboration d’un sonorama participatif. Une approche pédagogique et un processus de conception design de l’utilisation d’enregistrements de terrain.
Plus concrètement, il s’agit de proposer un jeu d’écoute augmentée autour des Sons en creux du bâtiment en jouant sur la combinaison de bruits enregistrés (fait sonore off), d’interviews et de bruits ambiants captés en direct durant l’inauguration (fait sonore in) permettant finalement de présenter une interprétation de l’identité sonore du lieu.
Le kit créatif, qui regroupe la bibliothèque de fichiers et le protocole narratif fondant la trame narrative, vous permet à votre tour de concevoir votre interprétation de l’identité sonore de l’amphithéâtre Cavaillès. La création sonore devra être envoyée par courriel avant le 26 janvier 2014.
Une sélection des œuvres sera diffusée dans le cadre de la Semaine du son du 2 au 9 février 2014.
Jusqu'au 31 janvier 2014, la bibliothèque du Portique de l'Université de Strasbourg organise une exposition autour de l’œuvre et de la vie de Marcel Proust (1871-1922).
Cette exposition s’inscrit dans le cadre du centenaire de la parution Du côté de chez Swann, le premier volume de À la recherche du temps perdu, paru en 1913. Vous y découvrirez des tirages photo de Marcel Proust, des éditions originales de ses ouvrages, ainsi que des éclairages sur ses manuscrits et les villes dans lesquelles il a vécu.
Ce projet a été coordonné par Catherine Bitsch et l’équipe de la bibliothèque du Portique (Service commun de documentation), à l’initiative et avec l’aide de Luc Fraisse, professeur de littérature française à la Faculté des lettres de l’Université de Strasbourg et spécialiste de l’œuvre de Proust.
Pour le mois de janvier 2014, le Jardin des sciences propose un cycle de conférences sur les mystères de l'Univers.
Après une plongée dans le vivant au mois de décembre, les conférences de janvier porteront sur la place de l'homme dans l'Univers, les nouvelles théories de la gravitation, la compréhension des trous noirs et les exoplanètes.
Ces rencontres-débats avec des scientifiques sont organisées pour le grand public et libres d'accès, les jeudis à 18 h à l'amphithéâtre Fresnel de l'Institut de physique (3 rue de l'Université à Strasbourg).
Voir le programme complet
Une conversation avec Gao Xingjian, prix Nobel de littérature en 2000, et Nathalie Bittinger, maître de conférences en cinéma à l’Université de Strasbourg, était organisée jeudi 12 décembre 2013 au Palais universitaire dans le cadre du séminaire Interarts de la Faculté des arts.
Gao Xingjiang a conversé sur sa vision de l’art cinématographique en présence de Nathalie Bittinger. Cette agrégée de littérature, maître de conférences en cinéma, passionnée de littérature et de cinéma chinois a étudié et enseigné les œuvres de Gao Xingjian. Elle a écrit à plusieurs reprises sur les œuvres romanesques et filmiques de Gao Xingjian. Elle définit l’art cinématographique du prix Nobel de littérature comme étant du « "ciné-poème" expérimental, qui propose une alternative au langage cinématographique le plus courant, par son mélange des arts ».
L'ouvrage Des Beaux-Arts à l’université. Enseigner l’architecture à Strasbourg, dirigé par Anne-Marie Châtelet et Franck Storne avec la collaboration d’Amandine Diener et Bob Fleck, vient de paraître.
Cet ouvrage retrace l’histoire singulière de l’École d’architecture de Strasbourg. Comme ses semblables, elle est née école régionale, a vécu dans le giron de l’école des Beaux-Arts jusqu’en 1968, puis a connu une effervescence qui l’a menée vers l’autonomie. Seule dans son genre, c’est une « école d’extrême frontière », imposée à une ville qui possédait une école technique fondée par les Allemands, par un ministère soucieux d’étendre l’influence française.
Sa vie, qui commence en 1921, est assez jeune pour que les auteurs aient pu retrouver certains de ceux qui ont connu sa naissance. Le premier volume, "Histoire et mémoires : la vie de l’école, les lieux et les acteurs", offre ainsi un florilège de leurs souvenirs. Le second, "Dessins : travaux d’élèves inédits", propose un choix de leurs dessins. Les articles, signés de différents auteurs, éclairent non seulement l’évolution de l’école, mais aussi celle de l’enseignement de l’architecture au 20e siècle. Cet ouvrage a bénéficié du soutien du conseil de publication de l’université de Strasbourg.
Le numéro 38 de la revue scientifique KTÈMA intitulé « Civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques » vient de paraître aux éditions des Presses universitaires de Strasbourg.
Les esclaves et les élites dans le monde grec ont été l’objet de nombreuses études. Les pauvres libres ou les libres pauvres ont moins retenu l’attention. Parler des pauvres suppose tout d’abord de les définir. Le mendiant, grande figure homérique, a-t-il sa place dans la cité démocratique ? Peut-il exister sans nobles et riches protecteurs susceptibles de payer ses éventuels services ? Dans un monde sans « charité » ni « grand enfermement » quelle est la place des pauvres ? Mais qui est pauvre ? Celui qui doit travailler pour vivre ? ou celui qui n’a pas de travail ? Telles sont les questions auxquelles répond ce numéro de KTÈMA.
Le numéro 34 des Cahiers philosophiques de Strasbourg intitulé « Le Corbusier : penser en architecture » et coordonné par Mickaël Labbé vient de paraître aux éditions des Presses universitaires de Strasbourg.
Charles-Édouard Jeanneret (1887-1965), dit Le Corbusier, est sans conteste l’architecte le plus important du 20e siècle. Auteur de quelques-uns des bâtiments les plus emblématiques de la modernité, il nous laisse également plus d’une cinquantaine d’ouvrages, manifestant un souci théorique constant et incarnant la figure même de l’architecte d’idées. C’est ainsi à la richesse philosophique parfois insoupçonnée de la pensée de l’architecte que ce numéro des Cahiers philosophiques de Strasbourg est tout entier consacré, donnant non seulement à lire cinq contributions originales sur ce thème, mais également quatre textes devenus très peu accessibles de l’architecte lui-même, ainsi qu’un hommage au philosophe Uwe Bernhardt, auteur d’un livre important sur Le Corbusier.
Les Biatss au 1er janvier 2013
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 22 janvier midi pour une parution le vendredi 24 janvier 2014. Consultez les dates des prochains numéros.